"Nous avons enregistré du 1er août jusqu'au 17 septembre treize cas suspects de peste, dont trois cas confirmés qui ont causé deux décès", a déclaré M. Yoël Rantomalala.
Le premier cas mortel a été identifié à Fiadanana, à quelque 300 km au sud de la capitale Antananarivo, le second dans le district d'Ambalavao (sud), à près de 500 km de la capitale.
"Pour l'instant, nous contrôlons la situation, on est sur la bonne voie", a insisté M. Rantomalala devant la presse.
La peste est endémique sur la Grande Ile et réapparaît presque chaque année depuis 1980 dans les zones rurales à la faveur de la saison des pluies.
L'an dernier, l'épidémie s'était déclarée dès le mois d'août et s'était exceptionnellement propagée aux grandes zones urbaines, dont la capitale Antananarivo, prenant de cours les autorités.
La contamination avait été finalement déclarée sous contrôle fin novembre, après avoir fait plus de 200 morts.
"On a tiré les leçons de l'épidémie de l'an dernier", a assuré M. Rantomalala, "l'an dernier au mois de septembre, on avait déjà eu 54 cas confirmés".
Lire aussi : La peste fait ses deux premiers morts de la saison à Madagascar"Pour l'heure, il n'y a pas lieu de parler d'épidémie ni de restriction de toute réunion publique", a pour sa part assuré la représentante locale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Charlotte Ndiaye.
Des élections générales sont prévues le 7 novembre et le 19 décembre sur la Grande île.
La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les puces. Chez l'homme, la forme pulmonaire de la maladie - transmissible par la toux - peut être fatale en seulement 24 à 72 heures. La forme bubonique est moins dangereuse.
Avec AFP