En juin, le parquet avait placé en détention deux officiers et quatre agents de police après la mort d'un homme arrêté pour vol, dans un commissariat de Hadayek al-Qobba, dans le nord-est du Caire.
Les six policiers ont ensuite été accusés par le parquet d'avoir eu recours à "la cruauté, à la violence et à la torture jusqu'à la mort" et d'avoir "falsifié un document officiel", et il les a renvoyés devant la justice.
Les défenseurs des droits de l'Homme accusent régulièrement la police égyptienne de recourir à la torture et aux mauvais traitements des détenus.
Lire aussi : Un Égyptien accusé de détournement d'avion extradé par ChypreL'ONG américaine Human Rights Watch avait publié un rapport en septembre 2017 estimant que la torture de détenus politiques en Egypte constituait "probablement un crime contre l'humanité".
les autorités avaient contesté ces accusations avant d'annoncer dans la foulée de nouvelles mesures pour renforcer le respect des droits de l'Homme.
En février 2017, les autorités ont fermé les locaux du Centre Nadeem pour la réhabilitation des victimes de violence et de torture, connu pour documenter ces abus et accompagner les victimes.
Avec AFP