La décision a été prise à l'issue d'une rencontre tenue à N'Djamena avec le comité national de dialogue social. La grève a eu des répercussions négatives dans les secteurs éducatif et sanitaire depuis plus de quatre mois.
Après consultation de la base, la plate-forme a donné un délai d'un mois au gouvernement pour satisfaire les revendications des travailleurs : le retrait de la loi 032 du 31 décembre 2016 portant l'exercice du droit de grève, la suppression du décret réduisant les indemnités des agents de l'état et le paiement des subsides des maîtres communautaires.
Si rien n'est fait après un mois, la plate-forme revendicative syndicale se verra dans l'obligation d'appeler encore à une grève sèche sur toute l'étendue du territoire.