Des milliers de soldats appuyés par des chars sont intervenus lundi à Deraa pour mater la contestation contre le régime de Bachar al-Assad dans cette ville du sud, faisant une vingtaine de morts selon des militants des droits de l'Homme.
Selon les médias d’Etat syriens, l’armée n’a fait que voler au secours de citoyens en danger.
La communauté internationale a condamné cette répression, mais selon le professeur Sami Aoun, de l’Ecole de politique appliquée, à l’université de Sherbrooke, au Canada, elle est très perplexe, car elle préfère la survie du régime Assad à l’instabilité qui suivrait son effondrement.