"Les pays amis, à leur tête l'Iran et la Russie, ont joué un important rôle de soutien aux Syriens durant cinq années, permettant d'enregistrer des victoires dans leur guerre contre le terrorisme takfiri", a affirmé M. Assad, employant un terme en général utilisé pour désigner les groupes jihadistes ou islamistes radicaux sunnites.
En recevant à Damas le ministre iranien de l'Intérieur Abdolreza Rahmani-Fazli, M. Assad a ajouté qu'il "appréciait les positions de l'Iran qui soutient la Syrie face au terrorisme".
Le régime syrien considère comme "terroristes" toute personne ou groupe ayant pris les armes pour le renverser depuis le début de la révolte déclenchée par la répression en 2011 de manifestations pacifiques réclamant des réformes.
Le ministre iranien a insisté de son côté sur "la robustesse" de l'appui de son pays au peuple syrien qui livre, selon lui, "une guerre mondiale contre le terrorisme et les idées extrémistes", ajoute Sana. Téhéran est un allié indéfectible de M. Assad.
L'an dernier, un responsable américain avait affirmé que quelque 2.000 combattants d'Iran et de ses alliés régionaux appuyaient militairement le régime syrien.
L'Iran a toujours démenti avoir envoyé des combattants en Syrie mais le Hezbollah chiite libanais, soutenu par Téhéran, a reconnu y avoir envoyé des combattants pour soutenir le régime.
La Russie intervient militairement dans le conflit syrien depuis fin septembre pour venir en aide au régime.
Avec AFP