Les inspecteurs de l'ONU ont finalement pu visiter, lundi 26 août, une banlieue de Damas pour y rencontrer des victimes présumées d'attaques d'armes chimiques.
Les inspecteurs de l'ONU ont finalement pu visiter, lundi 26 août, une banlieue de Damas pour y rencontrer des victimes présumées d'attaques d'armes chimiques. Et cela, après que le gouvernement syrien eut accepté les demandes internationales sur l’octroi d’un accès à l'équipe d’inspecteurs.
Les inspecteurs ont passé plusieurs heures dans la banlieue de Moadamiyeh, l'un des quartiers tenus par les rebelles où des attaques d’armes chimiques auraient eu lieu le 21 août.
L'équipe de l'ONU a rencontré des médecins et des survivants des attaques dans un hôpital de fortune et a prélevé des échantillons.
Les rebelles et le gouvernement syriens s’accusent mutuellement pour le meurtre de centaines de civils.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré ce lundi que le succès de la mission pourrait dissuader les belligérants d’utiliser, dans l’avenir, des armes chimiques en Syrie et ailleurs.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, et la chef du programme de désarmement des Nations Unies, Angela Kane, sont parvenus à un accord sur l'inspection à l’issue d’entretiens à Damas dimanche.
Les pays occidentaux ont critiqué la Syrie pour son refus de ne laisser les inspecteurs accéder au site des attaques que cinq jours après l'agression présumée.
Le chef de la diplomatie britannique, William Hague a déclaré:
"Il nous faut donc être réaliste sur ce que l'équipe de l'ONU peut désormais accomplir. Elle va évidemment travailler dur, mais le fait est qu’une grande partie des preuves pourrait avoir été détruite par les bombardement à l'artillerie de ces derniers jours, et d'autres éléments de preuve pourraient s’être dégradés au cours des derniers jours, comme d'autres preuves pourraient avoir été falsifiées…''.
Le Secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a déclaré dimanche que les forces américaines sont prêtes à prendre des mesures contre la Syrie, si le président Barack Obama venait à en donner l’ordre.
Pour sa part, le président syrien Bachar al-Assad a averti dans une interview publiée lundi par un journal russe que toute intervention militaire américaine serait un échec.
Les inspecteurs ont passé plusieurs heures dans la banlieue de Moadamiyeh, l'un des quartiers tenus par les rebelles où des attaques d’armes chimiques auraient eu lieu le 21 août.
L'équipe de l'ONU a rencontré des médecins et des survivants des attaques dans un hôpital de fortune et a prélevé des échantillons.
Les rebelles et le gouvernement syriens s’accusent mutuellement pour le meurtre de centaines de civils.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, et la chef du programme de désarmement des Nations Unies, Angela Kane, sont parvenus à un accord sur l'inspection à l’issue d’entretiens à Damas dimanche.
Les pays occidentaux ont critiqué la Syrie pour son refus de ne laisser les inspecteurs accéder au site des attaques que cinq jours après l'agression présumée.
Le chef de la diplomatie britannique, William Hague a déclaré:
"Il nous faut donc être réaliste sur ce que l'équipe de l'ONU peut désormais accomplir. Elle va évidemment travailler dur, mais le fait est qu’une grande partie des preuves pourrait avoir été détruite par les bombardement à l'artillerie de ces derniers jours, et d'autres éléments de preuve pourraient s’être dégradés au cours des derniers jours, comme d'autres preuves pourraient avoir été falsifiées…''.
Le Secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a déclaré dimanche que les forces américaines sont prêtes à prendre des mesures contre la Syrie, si le président Barack Obama venait à en donner l’ordre.
Pour sa part, le président syrien Bachar al-Assad a averti dans une interview publiée lundi par un journal russe que toute intervention militaire américaine serait un échec.