Nouvelles "frappes israéliennes" près de Damas

Un chasseur de l'armée israelienne (Archives)

Des avions israéliens ont de nouveau visé lundi des cibles près de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), deux jours après des attaques de l'armée israélienne à proximité de la capitale syrienne.

"Les avions israéliens ont visé la région de Jamaraya située près de Damas et qui comprend un centre de recherche scientifique et des dépôts d'armes du régime et de ses alliés", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH. La cible exacte n'a pas été identifiée dans l'immédiat.

A Damas, le correspondant de l'AFP a entendu de puissantes explosions.

"Notre défense aérienne a bloqué une attaque de missiles israélienne sur l'une de nos positions dans la province de Damas et a atteint trois de ses cibles", ont rapporté des médias syriens d'Etat.

Samedi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, des missiles israéliens présumés avaient visé "des positions du régime syrien et de ses alliés" au sud-ouest de Damas et de puissantes explosions avaient été entendues jusque dans la capitale.

La défense aérienne syrienne avait intercepté et détruit au moins deux missiles israéliens ayant visé "une position militaire" dans la province de Damas, avait rapporté l'agence officielle Sana.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'armée israélienne n'avait pas fait de commentaire.

Depuis le déclenchement de la guerre en Syrie en 2011, Israël suit avec grande attention l'évolution de la situation chez son voisin. L'Etat hébreu veille à ne pas être aspiré dans le conflit tout en frappant ponctuellement des positions du régime syrien ou des convois d'armes à destination du Hezbollah, en fonction de ce qu'il présente comme ses intérêts.

Israël et la Syrie sont officiellement en état de guerre depuis des dizaines d'années. Les relations sont d'autant plus tendues que le régime syrien est soutenu par le Hezbollah mais aussi l'Iran, l'autre bête noire d'Israël.

Israël s'inquiète d'un enracinement croissant de l'Iran en Syrie et du soutien militaire russe au régime syrien.

Avec AFP