Selon Meshack Ngamando, l'un des avocats de la défense, la justice doit examiner une réclamation concernant le droit des accusés à une défense, avant que le procès ne puisse reprendre.
L'avocat a ajouté que les gens « doivent comprendre que ce que nous faisons ne consiste pas à défendre les accusés, mais à les représenter pour qu'il jouissent de leurs droits fondamentaux ».
Aucune date de reprise n'avait été fixée vendredi pour le procès mais la justice doit rendre une décision le 28 au sujet du droit à la défense.
Cette agression a été révélée après un message posté sur X le 4 août par Boniface Jacob, ancien maire d'Ubungo, un district de la capitale économique Dar es Salaam, évoquant ce viol filmé, en taguant la présidente Samia Suluhu Hassan et la police nationale.
Il affirmait que ce viol collectif avait eu lieu à Dar es Salaam et que les agresseurs étaient, sans donner de preuves, des soldats de l'armée tanzanienne.
Les quatre suspects, arrêtés le 9 août, ont comparu devant un tribunal de la capitale Dodoma en début de semaine. Face aux accusations de viol et de sodomie, ils ont plaidé non-coupable.
L'identité de la victime n'a pas été révélée, le parquet précisant qu'elle serait désignée comme "XY" dans la procédure.