"La première chose que nous avons faite a été de nous assurer qu'ils restent là où ils sont, même si l'heure de leur départ était venue", a déclaré Mme Mussa.
"Nous leur permettons de rester dans les hôtels et d'être servis comme des êtres humains", a-t-elle ajouté, en assurant qu'ils "recevront tous les services, le confort et resteront libres".
Ces centaines de touristes sont dans l'impossibilité de rentrer dans leur pays, qui a fermé jeudi son espace aérien aux vols civils, invoquant "un haut risque pour la sécurité" après l'invasion de son territoire par les forces russes.
Des plans sont à l'étude pour évacuer les touristes vers des pays comme la Pologne, a ajouté Lela Mohammed Mussa.
"Ce qui se passe en Ukraine les rend extrêmement mécontents", a déclaré à l'AFP Yulia Baystrukova, une Russe qui gère le Zanzi Resort, un des hôtels où sont bloqués des Ukrainiens.
Célèbre pour ses eaux turquoises, ses plages de sable blanc et ses plantations d'épices, Zanzibar dépend fortement du tourisme et accueillait environ un demi-million de visiteurs par an avant la pandémie de Covid-19.