Taux alarmant de féminicides : « Il n’y a pas de volonté politique »

  • Jacques Aristide

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Lundi 25 novembre 2024, la planète a commémoré la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ce fléau mondial persiste avec une intensité alarmante : l’ONU rapporte qu’au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées par un partenaire intime ou un membre de leur famille en 2023. L’Afrique demeure particulièrement touchée, enregistrant le taux le plus élevé de féminicides, avec 21.700 victimes l’an dernier. Face à cette réalité, des initiatives se multiplient pour inverser la tendance, dont la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, qui se déroule du 25 novembre au 10 décembre. Pour une analyse, Jacques Aristide a joint à Douala la militante Maximilienne Chantal Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC). Elle est aussi récipiendaire du Prix international du courage féminin 2021, décerné par le département d’Etat américain.