Tchad : "des étincelles dans l’air" en attendant les résultats de la présidentielle

Les forces armées devant le tribunal de grande instance de NàDjamena lors du procès de quatre leaders dela société civile, le avril 2016. (Photo voa Bagassi Koura).

"les villes à l’intérieur du pays sont complètement militarisées, nous ne savons pas pourquoi", explique Dibian Asngar, président d'honneur de la ligue tchadienne des droits de l'homme.

C’est toujours l’attente des résultats de la présidentielle du 10 avril 2016. Une attente sur fond de rumeurs, de tension et d’inquiétudes.

De nombreux citoyens craignent une crise post-électorale. Mais dans le camp du pouvoir une certaine ambiance de fête règne dans certains bureaux de soutien du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), le parti au pouvoir.

"Les villes à l’intérieur du pays sont complètement militarisées, nous ne savons pas pourquoi. Les citoyens sont fouillés jusqu’à leur sous-vêtements comme si c’est un état de siège", explique sur VOA Afrique Dibian Asngar, président d'honneur de la ligue tchadienne des droits de l'homme et délégué de la fédération internationale des droits de l'homme auprès de la CEMAC.

"En tout cas je peux dire, en termes clairs, qu’il y a des étincelles dans l’air.

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Dibian Asngar joint par Bagassi Koura