Un civil tué et quatre membres des forces de l'ordre interpellés

Les membres du FNDC à Conakry avant la marche funèbre, Guinée, le 4 novembre 2019. (VOA/Zakaria Camara)

Quatre membres de la garde personnelle du président de l'Assemblée nationale tchadienne ont été interpellés mercredi à N'Djamena après le meurtre d'un civil, a annoncé mercredi à l'AFP le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la capitale tchadienne.

Un motocycliste est mort lundi, touché par des tirs provenant du cortège qui escortait le président de l'Assemblée nationale Haroun Kabadi, a affirmé le procureur, Youssouf Tom.

Il ajoute que "quatre éléments des forces de l'ordre, suspectés d'être impliqués, ont été interpellés le jour même de l'incident" pour meurtre et complicité de meurtre.

Your browser doesn’t support HTML5

Un jeune tombe sous les balles des éléments de la protection du président de l'assemblée


"Si nous n'arrivons pas à identifier l'auteur du tir, la responsabilité civile de l'Assemblée nationale sera engagée", a-t-il conclu.

Les membres de la garde personnelle de M. Kabadi, membre du Mouvement patriotique pour le salut (MPS, au pouvoir), avaient déjà provoqué l'émoi en tirant sur un civil en 2018 dans des circonstances similaires.

Selon le procureur de la République, dans l'impossibilité d'établir l'identité du tireur, la Justice avait alors conclu à la responsabilité civile de l'Assemblée nationale.