S’achemine-t-on vers la fin de la crise du secteur de la santé au Togo? La question reste sans réponse mardi soir, alors que les représentants des professionnels de la santé poursuivent leurs negociations avec le gouvernement de Lomé.
Dans une entrevue avec le service francophone de la VOA, le porte-parole du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo, Dr Gilbert Tsolényanou, se montre plus ou moins optimiste. “Tout compte fait, à l’heure où je vous parle, les choses ont évolué… j’espère qu’on aura un accord ce soir ou demain. Nous sommes à une pause; On va voir si le gouvernement persiste dans sa position ou s’il y a moyen d’avancer,” dit-il.
Quatres revendications spécifiques ont été formulées par le syndicat: 1) fixer un statut particulier pour le personnel de la santé au Togo, 2) doter les centres hospitaliers universitaires (CHU) d’Internet, 3) verser une prime de 180,000 francs CFA à tous le agents de santé, 4) faire une vérification de tous les centres de soin sanitaire du pays.
Au moment où la Voix de l’Amérique obtenait cette interview, le mot d’ordre de grève n’était ni suspendu, ni maintenu. Les représentants des travailleurs de la santé attendaient de voir dans quelle direction irait le gouvernement.
Enfin, dit le docteur Gilbert Tsolényanou, “c’est très difficile d’être professionnel de santé au Togo. Nous voudrions que cela change.” Ecoutez, ci-dessous, un extrait de son interview.