Un haut responsable tanzanien a qualifié le trafic illégal d'ivoire issu du braconnage des éléphants de « désastre national », signale l’agence Reuters. Lazaro Nyalandu, ministre tanzanien des Ressources naturelles et du Tourisme, a appelé la Chine à sévir pour réduire la demande d’ivoire.
Environ 50 000 éléphants africains sont abattus chaque année, soit près de 10% de leur population totale. Le plus grand marché pour l'ivoire, dont le commerce est illégal depuis 1989, est la Chine avec plus de 70% de la demande mondiale. Le trafic est généralement le fait d'organisations criminelles organisées, et une partie des profits finance divers groupes extrémistes africains.
Beijing a annoncé en février 2015 une interdiction d'un an à l'importation d'ivoire ouvragé -- une mesure jugée purement « symbolique » par les ONG, car l'essentiel de la contrebande porte sur l'ivoire brut.