L'ex-star du R&B incarcérée doit être jugé dans différentes procédures engagées dans les Etats de l'Illinois, du Minnesota et de New York.
Des procureurs fédéraux affirment que trois membres du cercle artistique de R. Kelly -Richard Arline Jr., Donnell Russell et Michael Williams- ont été impliqués dans des opérations de chantage et de harcèlement afin de faire taire certaines victimes.
Les techniques employées incluaient l'incendie d'une voiture devant la résidence de l'une d'elles, des menaces de divulgation de photographies intimes, et le versement de 500.000 dollars afin d'influencer un témoignage.
Lire aussi : R. Kelly banni des ondes au DanemarkLes trois accusés "ont montré qu'il n'y avait aucune ligne qu'ils ne franchiraient pas pour aider R. Kelly à éviter les conséquences de ses crimes présumés", a déclaré Peter Fitzhugh, inspecteur chargé de l'enquête.
Le chanteur, connu notamment pour son tube "I Believe I Can Fly", fait face à des poursuites fédérales dans deux affaires distinctes à Chicago et à New York. Il fait face depuis des décennies à des accusations d'abus sexuels sur mineures.
A Chicago, R. Kelly est accusé de s'être filmé en plein acte sexuel avec des mineures, et d'avoir payé des témoins possibles lors de son procès en 2008 -au terme duquel il a été acquitté- afin de s'assurer leur silence.
Lire aussi : Spotify retire de ses playlists les chansons de R. KellyIl est aussi poursuivi à New York pour corruption, une affaire qui serait liée, selon les médias américains, à son mariage avec la chanteuse Aaliyah alors qu'elle n'avait que 15 ans.
Ce chef d'inculpation, pour lequel il a plaidé non coupable, s'ajoute à des accusations de recrutement systématique de jeunes filles lors de tournées pour les forcer à des relations sexuelles.
La sélection du jury pour son procès à New York est prévue pour le 29 septembre, mais cette date sera probablement repoussée du fait des restrictions liées à l'épidémie de coronavirus.
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