Les trois condamnés à mort "par pendaison" peuvent encore interjeter appel, a précisé le ministère dans un communiqué.
Le tribunal a en outre confirmé trois autres peines capitales à l'issue d'une décision désormais "définitive" contre des Palestiniens condamnés pour "trahison" et pour "avoir fourni des informations à des tiers hostiles", ajoute le ministère dans une allusion à l'Etat hébreu.
Huit autres condamnations allant de deux ans de prison à la perpétuité ont également été prononcées, là aussi pour "collaboration" avec Israël.
Avant le jugement de dimanche, quatre peines capitales avaient déjà été prononcées à Gaza depuis le début de l'année, selon le Centre palestinien des droits de l'Homme (PCHR).
Ce dernier a dénoncé "l'application excessive de la peine capitale" et "l'absence de garanties judiciaires assurant un procès équitable" dans l'enclave palestinienne.
En théorie, toutes les condamnations à mort dans les Territoires palestiniens doivent être approuvées par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui siège en Cisjordanie occupée, mais le Hamas ne reconnaît plus sa légitimité.
La loi palestinienne prévoit la peine capitale pour ceux qui collaborent avec Israël, pour les meurtriers et pour les trafiquants de drogue.
Seules deux exécutions ont eu lieu en Cisjordanie occupée depuis 1994 et aucune depuis 2002.
Entre 2007, date de la prise de pouvoir par le Hamas dans la bande de Gaza, et 2016, 96 peines de mort --qui n'ont pas toutes été exécutées-- ont été prononcées dans l'enclave palestinienne, indiquait fin 2016 Hamdi Chouqoura, vice-président du PCHR.
Avec AFP