Menaçant d'aller jusqu'au "shutdown" (paralysie de certaines administrations) si les démocrates refusent de voter le financement du mur controversé, M. Trump a martelé que la "sécurité aux frontières" devait être une priorité absolue.
"C'est un sujet difficile (...). Nous n'aurons probablement pas d'accord aujourd'hui", a-t-il martelé dans une ambiance très tendue.
"Je ne pense pas que nous devrions avoir un débat devant les journalistes", a rétorqué Nancy Pelosi, qui devrait prendre en janvier la présidence de la Chambre des représentants. "Les Américains pensent que le gouvernement doit rester ouvert", a-t-elle martelé.
Lire aussi : Le Congrès américain repousse au 21 décembre la menace d'un "shutdown""Les élections ont des conséquences monsieur le président", a lancé un peu plus tard Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat, évoquant la récente victoire de sa famille politique à la Chambre des représentants.
Cette rencontre marquait le début d'âpres tractations sur la loi budgétaire qui doit être adoptée d'ici le 21 décembre. Un échec des négociations entraînerait un "shutdown" partiel à la veille des fêtes de fin d'année, c'est-à-dire la paralysie de certaines administrations.
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Les républicains dominent pour l'instant le Congrès. Mais toute loi budgétaire doit être adoptée par 60 voix sur 100 au Sénat, où ils ne disposent que de 51 sièges. Et à partir du 3 janvier, les démocrates reprendront le contrôle de la Chambre des représentants. Un contexte qui ne les motive pas à céder sur les demandes du président républicain.
Les démocrates proposent de débloquer une enveloppe de 1,6 milliard de dollars pour la sécurité aux frontières, mais ils ont été très clairs: pas question d'utiliser ces fonds pour financer le "mur" promis par Donald Trump en campagne.