"Sur l'économie, nous chercherons une relation commerciale qui soit libre, juste et réciproque. Qui bénéficie à nos deux pays", a déclaré M. Trump lors d'une conférence de presse commune avec M. Abe à la Maison Blanche.
Washington souffre d'un important déficit commercial avec Tokyo, le deuxième derrière la Chine. Un déséquilibre jugé néfaste par président américain.
Mais Shinzo Abe se veut porteur d'un message différent pour rassurer son hôte.
Lors de la même conférence de presse, le dirigeant japonais a affirmé "que l'énorme croissance de l'Asie-Pacifique en vue d'un développement du libre-échange et des investissements sera une énorme chance pour à la fois le Japon et les Etats-Unis. Bien sûr cela devra se faire de manière équitable".
Vendredi matin, lors d'une intervention devant la Chambre de commerce américaine, Shinzo Abe a souligné que les relations commerciales entre les deux pays étaient basées sur le principe du "gagnant-gagnant" et qu'il voulait établir une "relation de confiance" avec le nouveau président américain.
Il a aussi rappelé que la plupart des voitures japonaises vendues aux Etats-Unis étaient "fabriquées dans des usines américaines par des ouvriers américains". Et souligné que les investissements japonais aux Etats-Unis totalisaient 411 milliards de dollars et avaient contribué à créer 840.000 emplois.
Le Premier ministre japonais avait été le premier dirigeant étranger à rencontrer M. Trump après son élection. Il est le deuxième à être reçu à la Maison Blanche après la Première ministre britannique Theresa May.
Avec AFP