"Durant mon récent voyage au Moyen-Orient j'ai affirmé que le financement de l'idéologie radicale devait cesser. Les dirigeants ont montré du doigt le Qatar - Et regardez !", a écrit le président dans un tweet.
Dans une série de tweets, le président américain dit espérer la fin du terrorisme si le Qatar est mis de côté.
"C'est bon de voir que la visite au roi d'Arabie saoudite et 50 autres pays a déjà porté ses fruits. Ils ont dit qu'ils seraient intransigeants sur le financement de l'extrémisme, et toutes les références pointaient du doigt le Qatar. Peut-être que cela sera le début de la fin des horreurs du terrorisme!"
Lundi, l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Yémen, l'Egypte et les Maldives ont rompu toute relation diplomatique et commerciale avec le petit émirat du Qatar, accusé de "soutenir le terrorisme".
Le ministre américain des Affaires étrangères, Rex Tillerson avait immédiatement appelé les pays du Golfe à rester "unis" mais le tweet présidentiel semble plutôt entériner la décision d'isoler le Qatar.
Le Qatar héberge la plus grande base aérienne américaine dans la région, siège du commandement militaire américain chargé du Moyen-Orient. Cette base est cruciale pour la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et Irak menée par la coalition internationale dirigée par Washington et dont fait partie Doha.
Le Qatar est accusé par ses détracteurs d'entretenir des liens avec les réseaux jihadistes Al-Qaïda et groupe Etat islamique, ainsi que les Frères musulmans, classés "terroristes" par certains pays arabes.