"La prérogative présidentielle est bien établie" dans ce genre de cas mais, "afin de faciliter un examen rapide et rigoureux des faits par la commission du Renseignement du Sénat, le président Trump n'exercera pas sa prérogative en ce qui concerne le témoignage de James Comey", ajoute l'exécutif américain.
Ce témoignage est très attendu et pourrait potentiellement mettre en difficulté le président Donald Trump.
L'ancien premier policier des Etats-Unis, limogé par Donald Trump début mai, devrait en effet s'exprimer sur le volet de l'enquête concernant l'ingérence présumée, mais aussi dans celui qui a trait à une éventuelle collusion entre des responsables russes et l'entourage du président américain durant la campagne.
Le New York Times affirme depuis quelques jours que le président républicain avait notamment demandé à M. Comey d'enterrer une enquête judiciaire sur l'un de ses plus proches conseillers, le général Michael Flynn.
L'audition de James Comey intervient par ailleurs dans un contexte d'accumulation de révélations sur les liens entre des proches de Donald Trump et des responsables russes.
Le président américain, de son côté, nie toute intervention auprès du FBI autant qu'il dément une collusion avec Moscou.