L'avion présidentiel américain Air Force One a quitté la base d'Andrews, près de Washington, peu après 12H35 (17h35 GMT).
Donald Trump doit rencontrer Kim Jong Un à Hanoï mercredi et jeudi, huit mois après leur premier sommet à Singapour, en juin 2018, qui avait débouché sur une déclaration largement symbolique.
Le président républicain s'est montré optimiste lundi matin. "Nous voulons la dénucléarisation", a-t-il lancé devant des gouverneurs américains à la Maison Blanche. "Je pense que nous pouvons avoir un très bon sommet. Je crois que nous aurons un sommet vraiment extraordinaire".
M. Trump avait plus tôt lundi tweeté un message d'avertissement teinté lui aussi d'optimisme: "Avec une dénucléarisation complète, la Corée du Nord deviendra rapidement un moteur économique. Sans cela, on en reste juste au même point! Le président Kim prendra une sage décision!"
L'avion présidentiel américain est attendu mardi soir à Hanoï, après une escale technique de ravitaillement en chemin.
Kim Jong Un est lui parti samedi à bord de son train blindé -- un périple de près de 4.000 km qui pourrait durer 60 heures.
Les diplomates des deux pays sont déjà à Hanoï. Mais rien ne filtre de leurs négociations.
Le sommet accouchera-t-il d'une définition plus précise de ce que signifie la "dénucléarisation de la péninsule coréenne", phrase centrale adoptée lors du premier sommet Kim-Trump, le 12 juin 2018 à Singapour?
Dimanche soir à la Maison Blanche, Donald Trump avait semblé tempérer les espoirs de percée à Hanoï.
"Les sanctions sont en place. Tout est en place. Mais nous avons une bonne impression et je pense que cela peut donner quelque chose de très bon. Peut-être pas", avait-il dit. "Je ne veux presser personne. Je ne veux tout simplement plus d'essais. Tant qu'il n'y a pas d'essais, nous sommes contents".
La Corée du Nord martèle qu'elle a déjà fait des gestes, en s'abstenant depuis plus d'un an de tout tir de missile balistique et d'essai nucléaire, et en faisant sauter les accès à son site d'essais nucléaires.
Mais parallèlement, elle souligne qu'elle a fini de développer son arsenal et qu'elle n'a plus besoin de telles infrastructures.