"Il a plu au chef de l'Etat de me désigner pour assumer le mandat confié à la RDC", a indiqué vendredi dans un communiqué l'économiste et ex-ministre Freddy Matungulu, ancien fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI).
"J'ai répondu favorablement à l'appel", ajoute-t-il en disant sa "gratitude" envers le chef de l'Etat pour "cet acte d'ouverture" politique.
Sa candidature doit être validée par les ministres des Finances des pays d'Afrique centrale qu'il doit représenter à la BAD (Burundi, Cameroun, Congo, Centrafrique, RDC) lors d'une réunion en août.
"Ce nouvel engagement international me réimpose des devoirs de réserve. J'entends dès lors prendre une distance conséquente de mes activités militantes, y compris dans Lamuka", a-t-il ajouté.
M. Matungulu est l'un des six fondateurs de la coalition Lamuka constituée le 11 novembre à Genève autour de la candidature de Martin Fayulu à l'élection présidentielle du 30 décembre.
La coalition ne comprend plus que quatre dirigeants: Martin Fayulu, qui revendique la victoire et la "vérité des urnes", l'ex-gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, l'ex-chef de guerre et ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, et l'ex-Premier ministre Adolphe Muzito.
Lire aussi : Washington et Londres déplorent les décisions de la Cour Constitutionnelle congolaiseUn autre dirigeant, Antipas Mbusa Nyamwisi, avait annoncé fin juin qu'il quittait Lamuka pour aider le chef de l'Etat dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola dans son fief de Beni-Butembo.
Des divergences traversent Lamuka entre les tenants de la contestation de la victoire de Félix Tshisekedi autour de Martin Fayulu et les partisans d'un rapprochement prôné par Moïse Katumbi.
Convoquée le 20 juillet, une réunion des dirigeants de Lamuka a été reportée au 24 juillet à Lubumbashi.