Le couple marié était entré dans une salle du centre de soins pour handicapés de San Bernardino avec un véritable arsenal de guerre pour que les forces de l'ordre semblent désormais lier au jihadisme.
Rien n'indique toutefois que Tashfeen Malik, pakistanaise, et son mari Syed Farook, un Américain, aient été "dirigés" par l'EI pour commettre cette fusillade qui a fait 14 morts et 21 blessés, nuancent les responsables fédéraux des forces de l'ordre au New York Times.
"A ce stade, nous pensons qu'ils sont plus auto-radicalisés et inspirés par le groupe que vraiment commandés pour commettre la fusillade", explique une source au quotidien.
Dans les jours précédant la tuerie, le couple aurait pris soin d'effacer ses traces numériques, ce qui laisse penser aux autorités que l'acte était prémédité, poursuit le journal.
Plus tôt vendredi, un avocat de la famille de Syed Farook avait décrit un possible lien de ce dernier avec la mouvance islamiste comme "ténu".
Syed Farook "aurait parlé à quelqu'un, qui a parlé à quelqu'un, qui a regardé quelque chose concernant l'EI (groupe Etat islamique, NDLR), c'est tellement ténu, il n'y a vraiment rien là-dedans", a affirmé David Steven Chesley, le conseil de la famille.
Selon un autre avocat de la famille, Mohammad Abuershaid, le tueur "n'a jamais voyagé au Pakistan", dont sont originaires ses parents, mais "il a voyagé en Arabie saoudite", où a aussi vécu sa femme.
Les autorités n'ont pas encore établi officiellement les motivations de cette fusillade meurtrière, la pire aux Etats-Unis depuis trois ans, suivant aussi la piste d'un éventuel différend professionnel.
Avec AFP