Au moins 51 migrants secourus après un naufrage en Turquie

Alireza, un réfugié iranien vivant en Turquie, lit un livre dans un parc du centre d'Istanbul, en Turquie, le 15 novembre 2017.

Cinquante-et-un migrants, dont 15 enfants, ont été secourus jeudi après avoir été retrouvés sur un rocher dans la mer Egée, au large de la côte turque, après le naufrage de leur embarcation..

Prévenues dans la nuit, les forces de sécurité ont lancé une opération de secours des migrants échoués sur un rocher en pleine mer au large de Dikili, sur la côte turque, selon un communiqué du commandement des garde-côtes, qui explique avoir dû attendre que le jour se lève pour pouvoir évacuer les naufragés.

L'agence étatique Anadolu avait initialement affirmé que 68 migrants avaient été retrouvés.

Cinq enfants et une femme ont d'abord été évacués par hélicoptère, tandis que les autres personnes ont été évacuées par voie maritime à Dikili, a précisé le commandement des garde-côtes, qui ne fait pas mention de victimes ou de disparus.

Selon Anadolu, les migrants secourus sont de nationalités afghane, syrienne, malienne et angolaise. Neuf d'entre eux ont été hospitalisés, poursuit l'agence.

En 2015 et 2016, les traversées périlleuses en mer entre la Grèce et la Turquie ont coûté la vie à plus d'un millier de personnes.

Ces drames ont considérablement été réduits après l'accord conclu en mars 2016 entre la Turquie et l'Union européenne visant à stopper le flux migratoire vers l'Europe via la Turquie.

Dans le cadre de cet accord, 8 migrants ont été emmenés de l'île grecque de Lesbos à Dikili jeudi, a rapporté Anadolu. Ils devaient être emmenés dans des camps de réfugiés.

Des sources gouvernementales grecques avaient indiqué le 11 décembre que la Grèce allait poursuivre les évacuations de milliers de réfugiés et migrants regroupés sur ses îles, notamment après un accord avec la Turquie pour faciliter les renvois dans ce pays prévus par le pacte UE-Ankara.

Une source gouvernementale a confirmé qu'Athènes et Ankara venaient de s'entendre pour que la Turquie accepte dans le cadre de son pacte migratoire avec les Européens les retours d'exilés depuis le territoire continental de la Grèce, et plus seulement des îles égéennes grecques.

Avec AFP