Un message posté sur Facebook est à la base de cette mesure, six mois de prison avec sursis, pour cet activiste de la société civile nigérienne.On reproche à Abdoul Moumouni Ousmane de proposer à travers une publication sur le réseau social un complot militaire en vue de renverser le gouvernement du président Mahamadou Issoufou. Les avocats de l’intéressé clament son innocence et promettent de faire appel de cette décision.
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Le tribunal de grande instance hors classe de Niamey a reconnu coupable le président du Cadre d’action pour la défense de la démocratie et des droits de l’Homme de vouloir proposer le renversement du régime. Il aurait déclaré sur son site Facebook qu’en tant que fervent défenseur de la démocratie il souhaite que « l’armée nigérienne prenne son destin et celui du peuple nigérien en main. » C’était au lendemain de la sanglante attaque de la secte islamiste Boko Haram contre la localité de Bosso.
Ce n’est pas la première mesure judiciaire prise récemment contre des individus accusés de vouloir renverser l’ordre établi au Niger. Le correspondant de VOA Afrique signale que depuis quelques jours trois jeunes croupissent dans une prison à Niamey, accusés d’avoir eu sur eux des tracts appelant à un soulèvement populaire.