Un attentat suicide à la voiture piégée a tué au moins un civil et blessé au moins sept personnes dans la capitale somalienne Mogadiscio, tôt samedi matin.
L'explosion, déclenchée à proximité d'un poste de contrôle de sécurité, a également causé d’importants dégâts matériels. On parle notamment d’une douzaine de véhicules endommagés, selon les autorités et des témoins.
D’après un porte-parole de la police, le conducteur de la voiture piégée a désobéi à l'ordre de s'arrêter, et des soldats ont ouvert le feu sur son véhicule. Il n'y a pas eu de revendication immédiate de responsabilité. La scène de l'explosion se trouve près du bâtiment du Parlement et du palais présidentiel.
L'explosion intervient alors que la classe politique somalienne continue de débattre sur les modalités des prochaines élections nationales. Initialement prévues pour le 8 février, ces dernières n’ont pu avoir lieu. Depuis, l’opposition estime que le président Mohamed Abdullahi Mohamed n’est plus légitime, car il a dépassé la durée de son mandat.
Des quartiers très en vue de Mogadiscio ont souvent été la cible d'attaques du groupe terroriste local Al-Shabab, lié à Al-Qaida, qui s'est engagé dans une longue et violente insurrection visant à renverser le gouvernement somalien, reconnu au niveau international.
Le 1er février, Al-Shabab a revendiqué une attaque contre un hôtel qui avait fait au moins 15 morts et 20 blessés.
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