Il s’oppose à la décision de la Cour constitutionnelle confirmant l’invalidation de sa candidature décidée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
"Mon cas est diffèrent de tous les autres. La Cour constitutionnelle n’a pas respecté le délai requis (pour rendre sa décision). L’article 27 de la loi électorale la Cour constitutionnelle donne sept jours à la pour se prononcer mais cela n’a pas été respecté pour mon cas", se plaint M. Moka.
"La cour a dépassé le délai car j’avais déposé ma candidature le 27 août", affirme-t-il.
La cour Constitutionnelle a confirmé le rejet de son dossier "à cause du manque de preuve de paiement de 100.000 dollars de caution non remboursable" comme plaidé par la Ceni.
Lire aussi : Deux nouveaux candidats exclus de la présidentielle en RDCAu total, quatre candidats sont décisivement mis hors course de cette présidentielle, selon la décision de la Cour conditionnelle.
Parmi eux, l’ancien chef rebelle et vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, en attente du procès en appel à sa condamnation à un an de prison pour subornation des témoins à la Cour pénale internationale.
L’ancien Premier ministre nonagénaire Antoine Gizenga a aussi été définitivement invalidé pour défaut de signature.
La Cour constitutionnelle a cependant réhabilité deux candidats qui étaient parmi les six initialement écartés par la Ceni dont la seule femme a s’inscrit à ce scrutin.
Après ces audiences sur les contentieux électoraux à la Cour constitutionnelle, au total 21 dossiers de candidatures à la présidentielle sont retenus. La liste définitive sera rendue publique le 19 septembre conformément au calendrier électoral publié par la Céni.