Sur l'écran géant installé au Parlement, lors de ces séances où seuls une partie des députés sont présents physiquement et alors que l'un d'entre eux a pris la parole, une femme apparaît sur la vignette d'écran au côté de Juan Emilio Ameri qui l'enserre de son bras.
Le député de la province de Salta a alors sorti un sein du t-shirt que portait la jeune femme et s'est mis à l'embrasser. La session parlementaire a d'abord été interrompue, puis suspendue, par le président du Parlement, Sergio Massa.
"Tout au long de ces mois en télétravail nous avons vécu différentes situations où un député s'est endormi ou un autre s'est caché, mais aujourd'hui nous avons vécu une situation qui dépasse les règles de bienséance de cette maison," a lancé M. Massa.
Lire aussi : Libération d'une Salvadorienne détenue 5 ans pour avortementAmeri a tenté de s'excuser, affirmant qu'il pensait ne pas être connecté à ce moment-là. "La connexion est très mauvaise. Ma conjointe est sortie des toilettes. je lui ai demandé comment étaient ses prothèses et je l'ai embrassée, car elle a été opérée pour des prothèses mammaires", s'est défendu le député de 47 ans qui devrait connaître dans les cinq jours la sanction infligée par le Parlement.
Interviewé sur la chaîne d'information argentine Todo noticias, qui fait ses gros titres de l'affaire, le député, membre de la coalition gouvernementale Frente de Todos du président de centre-gauche Alberto Fernandez, a exprimé sa "grande honte" mais indiqué qu'il ne démissionnerait pas.
"Je vais attendre que mes pairs décident en commission et je verrai ensuite", a-t-il dit, se défendant à nouveau d'un "regrettable accident" dû "à une mauvaise connexion" internet. Il dit que, depuis, sa conjointe se sent "très mal" et "ne cesse de pleurer".
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