Le général Habib al-Adly dirigeait d'une main de fer la toute-puissante police égyptienne, dont les exactions et les abus ont été l'un des déclencheurs de la révolte populaire qui chassa Moubarak du pouvoir en 2011.
Ce verdict - dont il peut faire appel - intervient moins d'un mois après la libération de M. Moubarak, acquitté après avoir été accusé d'implication dans la mort de manifestants lors de cette même révolte.
M. Adly et d'autres commandants de police ont également été acquittés de ces accusations.
Mais le tribunal l'a jugé samedi, avec dix autres responsables du ministère de l'Intérieur, coupable d'avoir détourné plus de deux milliards de livres (environ 104 millions d'euros) alors qu'il était ministre de l'Intérieur.
Deux autres accusés se sont vus infliger des peines de sept ans de réclusion, six autres ont écopé de six ans chacun et les deux derniers ont été condamnés à trois ans d'emprisonnement.
Habib al-Adly avait été placé en novembre en résidence surveillée.
Avec AFP