Un homme armé d'un couteau abattu devant un commissariat à Paris

La police française sécurise la zone où un homme a été abattu à un poste de police dans le 18ème arrondissement à Paris, France, 7 janvier 2016.

La police a abattu jeudi un homme armé d'un couteau qu’elle supposait vouloir perpétrer une attaque à l’entrée d’un commissariat à Paris, un an jour pour jour après l'attentat contre le journal Charlie Hebdo.

Selon le ministère français de l'Intérieur, le suspect était "armé d'un couteau et d'un dispositif pouvant être un gilet explosif" et il aurait crié "Allah Akbar" en tentant "d'agresser un policier à l'accueil du commissariat".

L'homme a été "atteint par des tirs de riposte des policiers", a expliqué à l'AFP Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère.

L’incident s’est produit quelques minutes après un discours du président français François Hollande demandant aux services de sécurité, dans un discours à la préfecture de police de Paris, à mieux coopérer face au risque terroriste.

Les forces de l'ordre ont bouclé le quartier populaire de la Goutte d'Or, multiethnique, où l'attaque présumée s'est produite. Des policiers, armes à la main, ont été déployés en nombre.

Des sources concordantes ont indiqué à l’AFP que la ceinture d'explosifs que portait le suspect s'est révélée par la suite "factice".

Un témoin a fait état à l'AFP de "deux à trois tirs" dans la rue qui a été bouclée par les forces de l'ordre.

"Les démineurs sont sur place et travaillent à la sécurisation des lieux", a ajouté le porte-parole.

Le commissariat visé par cette attaque se trouve dans le 18e arrondissement de Paris, dans le nord de la capitale. Cet arrondissement, avec le quartier d'affaires de La Défense, à l'ouest de Paris, avait été mentionné comme une cible potentielle des jihadistes ayant commis les attentats du 13 novembre au Stade de France, dans des restaurants de l'est de Paris et la salle de spectacles du Bataclan.

Ces attentats, les pires commis en France, ont fait 130 morts et des centaines de blessés. Neuf assaillants, répartis dans trois commandos, sont morts dans les attaques, tués par la police ou lors de l'activation de leur ceinture d'explosifs. Deux autres hommes, suspectés d'être impliqués dans les attaques, sont activement recherchés par les polices européennes.

Avec AFP