Le tribunal correctionnel de Meaux, près de Paris, l'a en revanche relaxé du chef de "violences volontaires avec armes". Une peine de cinq mois de prison avec sursis avait été requise mi-décembre.
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Le 24 septembre, le prévenu avait tenté de s'engouffrer dans le cortège de Mohammed VI, qui circulait non loin du château de Betz, propriété du monarque proche de Paris.
"Il voulait parler au roi de la situation dramatique de son père", un militaire à la retraite qui touche une petite solde ne lui permettant pas de vivre, a expliqué Samir Idir, l'avocat du prévenu.
A l'audience, interrogé pour savoir depuis combien de temps il attendait ainsi, dans sa voiture, que surgisse le convoi, il avait répondu: "je pourrais attendre toute ma vie pour mon père", a rapporté Me Idir.
"Mon client est très respectueux à l'endroit du roi. Il ne voulait en aucun cas l'agresser, mais seulement qu'une solution soit trouvée", a ajouté le défenseur.
Alors qu'il tentait de s'approcher du cortège au volant d'une voiture, deux motards CRS lui avaient demandé de s'arrêter. Il avait ensuite tenté de contourner des véhicules du convoi avant d'être stoppé.
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Pour Ralph Boussier, l'avocat de deux agents de sécurité marocains, parties civiles au procès, "il fallait une sanction qui appelle l'attention de toute personne qui voudrait s'approcher du cortège d'une personnalité".
"Arrivant à vive allure, il aurait pu renverser un motard" et, "vu le contexte" de menace terroriste, "il aurait pu se faire tirer dessus. Heureusement que les agents ont gardé leur sang froid. Aux Etats-Unis, il était mort", a ajouté l'avocat.
Deux jours avant l'incident, l'homme, qui possède une carte de séjour française, s'était déjà approché du château de Betz. Des faits pour lesquels il n'a pas été poursuivi, selon Me Idir.
Avec AFP