Joaquín Eló Ayeto a été "brutalement torturé" en "cellule disciplinaire" après avoir été transféré du commissariat central de Malabo à la prison de Black Beach, a affirmé dans un communiqué son parti, Convergence pour la démocratie sociale (CPDS).
Les médias d'Etat n'avaient pas fait état samedi du cas de M. Eló Ayeto.
Selon CPDS, le militant a été arrêté lundi parce qu'il avait déclaré que le président Teodoro Obiang Nguema "ne rentrerait pas de (la) tournée nationale" qu'il a entamé mi-février pour inaugurer la cinquantaine de nouveaux districts créés en 2017.
Lire aussi : L'opposition équato-guinéen réduite à néantMardi, trois militants d'un autre parti d'opposition, Citoyens pour l'Innovation (CI, dissous en 2018) avaient été interpellés puis remis en liberté jeudi.
Il y a un an, l'Union européenne (UE) s'était inquiétée de la "forte détérioration de la situation des droits de l'homme" en Guinée équatoriale, tout comme l'ONG Amnesty International.
Le régime du président Obiang, au pouvoir depuis 1979, est régulièrement accusé d'atteintes aux droits de l'homme par ses opposants et des organisations internationales.