Selon le ministre, 11 cas ont été enregistrés et hospitalisés.
"Depuis que l’épidémie a été déclarée, il n’y a eu qu’un mort dans la nuit du 9 mai et la personne décédée est un professionnel de santé", confie Dr. Ilunga.
"Mais bien avant que l'épidémie ne soit déclarée, il y a eu 17 morts communautaires suspects et les investigations n’ont pas confirmé qu’il s’agissait des cas d’Ebola", indique le ministre, rectifiant le nombre de 17 morts récemment publié dans les médias.
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Les investigations sont parties d’un cas suspect décédé le 2 mai dans la zone de santé de Bikoro, province de la Tshuapa, à l’ouest de la RDC.
Deux échantillons ont été déclarés positifs mais trois autres déclarés négatifs.
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"Dans les 11 cas de fièvre hémorragique, il y a en fait sept cas à l’hôpital général de Bikoro. Ce sont des anciens cas dont ceux qui avaient été déclarés par tests de laboratoire. Dans la zone de santé voisine d'Iboko, il y a eu quatre nouveaux cas, et il y a eu un décès dans la nuit de santé du 9 mai", affirme Dr. Ilunga.
Douze experts ont été déployés à Mbandaka, chef-lieu de l’Equateur.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme également que les 17 morts enregistrés avant l'annonce de l'épidémie n'étaient que des "cas probables" et non "confirmés par le laboratoire".