Un tribunal se prononce pour l'arrêt d'Uber et Careem en Egypte

Un tribunal administratif du Caire s'est prononcé mardi pour l'arrêt des services de voitures de transport avec chauffeur (VTC) Uber et Careem en Egypte, a indiqué la presse d'Etat.

Les deux compagnies avaient été la cible de manifestations de chauffeurs de taxi se plaignant du fait que les chauffeurs de VTC ne payaient pas de droits pour l'utilisation de leurs véhicules de transport.

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Le tribunal a validé la requête déposée par un avocat réclamant au gouvernement de faire cesser l'activité d'Uber et de Careem en Egypte et de leur application mobile, a rapporté le journal d'Etat al-Ahram sur son site.

Cette décision peut faire l'objet d'appel.

Mais l'avocat des chauffeurs de taxis, Khaled al-Gamal, a assuré à l'AFP que le gouvernement devra appliquer la décision même si Uber et Careem font appel.

"Ils doivent cesser leurs activités et bloquer leur application mobile sur internet", a-t-il affirmé.

Mais Careem a affirmé sur Twitter que le service assure "la continuité des opérations normalement et qu'il n'a reçu aucune notification officielle" lui demandant de cesser ses activités.

Les représentants d'Uber en Egypte n'étaient pas joignables dans l'immédiat pour commenter la décision du tribunal.

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Les deux services sont devenus très populaires en Egypte où nombre d'usagers se plaignent de la qualité du service offert par les taxis, qui refusent parfois de mettre en marche leur compteur.

L'Américain Uber est implanté dans de nombreux pays. Careem, basé aux Emirats arabes unis, est présent au Moyen-Orient et en Asie.

AVec AFP