Située dans le Kongo-Central (ouest) à une centaine de kilomètres au sud de Kinshasa, la centrale de Zongo 2 doit alimenter la capitale aux dix à douze millions d'habitants, dont beaucoup font partie des 600 millions d'Africains qui ont des problèmes d'accès à l'électricité.
La RDC est confrontée à un "déficit criant dans la fourniture d'électricité", a reconnu le ministre congolais de l'énergie Jean-Marie Ingele Ifoto lors de cette cérémonie en présence du président Joseph Kabila, retransmise sur la télévision publique (RTNC).
Les travaux de construction de ce barrage, effectués par une entreprise chinoise en six ans, sont évalués à 360 millions de dollars. Une mise en service expérimentale d'un des trois turboalternateurs avait commencé en février.
Zongo 2 avant Inga 3 ? La RDC vit depuis des années dans l'attente de ce méga-barrage plus à l'ouest sur le fleuve Congo vers Matadi et l'embouchure sur la minuscule façade atlantique.
D'un coût de 13,9 milliards de dollars, Inga 3 pourrait avoir une capacité de 11.000 MW. "Notre objectif est de démarrer (les travaux) d'Inga cette année", a récemment déclaré le chargé de mission du chef de l'Etat, Bruno Kapandji, devant des professionnels miniers qui souffrent aussi du manque d'électricité dans leurs usines.
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"Le potentiel de la RDC est estimé à 100.000 MW/an et le pays ne produit que 3.000 MW/an", selon des chiffres officiels.
En se rendant à l'inauguration de Zongo 2, un convoi ministériel a subi un accident de la route, selon un député de la majorité. "Le plus grave est celui du ministre d'Etat Ruberwa dont la jeep s'est retrouvée au fond d'un profond ravin. Il en est sorti sain et sauf", a ajouté cette source dans un message à l'AFP.
Avec AFP