"Vos mots peuvent apaiser et réconforter quelqu'un, mais ils peuvent aussi l'abattre et le détruire. S'il vous plaît, réfléchissez avant de parler. Cela pourrait sauver la vie de quelqu'un", a affirmé Angela Lee, sur son compte Instagram.
Le suicide apparent de Hana Kimura, 22 ans, annoncé le 23 mai, a provoqué une onde de choc au Japon et relancé le débat sur des mesures plus sévères contre le harcèlement sur internet.
La catcheuse professionnelle aux cheveux roses était l'un des six participants de l'émission populaire Terrace House, diffusée sur Netflix au Japon et à l'étranger, dont la saison en cours a été arrêtée après son décès.
Kimura avait vite attiré l'attention des téléspectateurs mais elle était également rapidement devenue la cible de torrents d'insultes sur internet, avec des commentaires tels que "tout le monde sera heureux quand tu ne seras plus là".
Lire aussi : Les grands acteurs du net s'allient pour lutter contre les abus sexuels sur mineurs"Le fait d'être constamment sous le feu des projecteurs met beaucoup de pression", a écrit la Canado-Américaine Lee, qui représente Singapour en MMA.
"Ajoutez à cela les jugements des gens, les critiques, les commentaires ignorants, les commentaires haineux... C'est suffisant pour pousser n'importe qui à bout", a ajouté la combattante d'origine coréenne et singapourienne.
Le sujet du cyberharcèlement avait déjà secoué la Corée du Sud en 2019, après les suicides successifs de deux chanteuses de K-pop, Sulli puis Goo Hara, cibles de commentaires offensants sur les réseaux sociaux.