Le premier ministre Imran Khan l'a félicitée sur Twitter, tout en lui souhaitant bonne chance à son nouveau poste.
L'avocate et militante des droits des femmes, Nighat Dad, a estimé que c'etait "une énorme avancée" pour le système judiciaire pakistanais.
Une autre avocate et militante, Khadija Siddiqi, pense que sa nommination "permettra à d'autres femmes d'avancer", et a dit espérer que cela mènera à des décisions de justice en faveur de celles-ci dans l'avenir.
Ayesha Malik, qui a étudié à l'Université Harvard aux Etats-Unis, a été juge à la Haute cour de Lahore pendant 20 ans.
Dans cette juridiction de la province du Pendjab, on lui attribue d'avoir contribué à faire évoluer des mœurs judiciaires encore très patriarcales.
L'an passé, elle y a interdit un test de virginité, qui est censé permettre d'éclairer le passé sexuel des victimes de viols.
Ce test décrié peut souvent faire basculer un dossier en défaveur des victimes, ainsi facilement discréditées. Il est particulièrement traumatisant pour celles-ci, également soumises à une forte stigmatisation sociale qui les empêche souvent de se marier après un viol.
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