La jeune femme, qui transmettait à d'autres ses vidéos et photos de décapitations, a été condamnée pour apologie publique d'un acte de terrorisme et recel de documents faisant l'apologie du terrorisme, a précisé le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre.
Selon le quotidien Nice-Matin qui assistait vendredi à sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nice, le mot de passe de sa tablette remplie de propagande violente était "Djihad 11/09/2001".
La jeune femme, qui faisait l'objet d'une fiche S (pour "atteinte à la sûreté de l'Etat") par les services antiterroristes, revenait d'un voyage en Tunisie lorsque les douaniers ont contrôlé mercredi ses bagages à l'aéroport, selon le journal. Ils ont retrouvé des images de propagande sur son téléphone ainsi que sur une tablette.
Ancienne chef de rang dans un restaurant, elle vivait depuis deux ans d'allocations sociales.
Avec AFP