La ville de Bukavu s’est réveillée avec une faible circulation des véhicules mais dès 10h du matin, les grandes artères étaient occupées comme d’habitude.
Le transport en commun était fluide surtout l’après-midi. Néanmoins, plusieurs particuliers ont choisi de laisser leurs véhicules au parking pour soutenir cette action citoyenne visant à l’amélioration des routes en état de délabrement très avancé au Sud-Kivu.
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Motards et chauffeurs font face à des routes en mauvais état comme le souligne Mizo Kabare, président de la Ligue de consommateurs des services du Congo-Kinshasa.
La veille, les associations de transporteurs et taximen se sont désolidarisés de l’action de la société civile après avoir eu des échanges avec le gouverneur de province du Sud-Kivu et ses services qui leur ont annoncé la reprise de travaux de construction et réhabilitation des routes pour bientôt.
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Certains particuliers ont choisi de répondre à l’appel de la société civile en laissant leur véhicule au parking.
Patient Bashombe, président du bureau de Coordination de la société
civile, estime que "c’est déjà un bon début et la société civile compte
multiplier la sensibilisation pour que l’Etat mette à la disposition
du contribuable des routes de qualité".
Selon l’Office de voirie et drainage (OVD), en 2017, seulement 977 mètres de routes ont été réhabilités à Bukavu.
Alain Tshimbalanga, directeur provincial de l’OVD, appelle la population à
tenir compte du fait que le Sud-Kivu "ne mobilise pas assez de moyens
par rapport à ses besoins en réhabilitation des routes".
La ligue de consommateurs des services du Congo-Kinshasa, Licoski,
plaide pour la réhabilitation des routes de désertes agricoles, selon Mizo
Kabare.
Des usagers de la route attendent donc avec impatience les travaux
annoncés sur certains tronçon de Bukavu par le gouvernement provincial.