Une nouvelle attaque repoussée dans le nord-ouest du Togo

Des policiers sur une route à Lomé, au Togo, le 6 septembre 2017.

L'armée togolaise a repoussé dans la nuit de mercredi à jeudi une nouvelle attaque dans l'extrême nord-ouest du Togo, à la frontière avec le Burkina Faso, a déclaré à l'AFP un haut responsable militaire.

Au cours des derniers mois, deux attaques "terroristes" ont frappé l'extrême nord du pays, selon le gouvernement. Depuis plusieurs années, l'armée y est déployée pour faire face à la menace d'un débordement de la violence des groupes jihadistes présents au Burkina voisin.

La nouvelle attaque par des hommes armés s'est produite dans la localité de Goulingoushi et n'a fait aucun mort ni blessé "côté Togo", a affirmé un haut responsable militaire, sans donner davantage de détails.

"C'est une de nos embuscades qui a permis de les surprendre en dehors du poste de Goulingoushi, à l'extrême nord-ouest", a-t-il ajouté, confirmant une information relayée par des médias locaux.

Lire aussi : "État d'urgence sécuritaire" dans le nord du Togo

Les assaillants "ont battu en retraite et l'armée burkinabè est à leurs trousses. Les ratissages continuent de notre côté", a-t-il précisé.

Lundi, les autorités ont décrété "l'état d'urgence" sécuritaire dans la région des Savanes, dans l'extrême nord du pays.

Début mai, huit soldats togolais ont été tués et 13 blessés au cours de la première attaque jihadiste meurtrière officielle au Togo. Une quinzaine d'assaillants avaient été tués par les militaires togolais, avait indiqué le gouvernement.

Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué cette attaque.