Une trentaine de migrants meurent en Méditerranée en tentant de gagner l’Europe

Des migrants secourus sur le pont d'un bateau de patrouille des forces armées de Malte (AFM) tentent de récupérer une bouteille d'eau qui leur jetée après l'arrivée du navire à la base Escadron maritime de l'AFM au Haywharf dans le port Marsamxett de La Valette, le 22 janvier 2015.

105 migrants, la plupart originaires d'Afrique sub-saharienne, étaient partis de Libye à bord d'une embarcation de fortune dans l’espoir d’arriver sur l’ile italienne de Lampedusa.

Au départ des côtes libyennes, ils ont fait face à des vagues de huit mètres, un vent violent et un froid glacial.

Ils ont appelé au secours par téléphone satellite les garde-côtes italiens qui sont revenus lundi avec 29 cadavres.

« Des gens sont morts, non pas dans un naufrage, mais de froid » s’est horrifiée sur Twitter Laura Boldrini, présidente de la Chambre des députés italiens.

En trois semaines, les garde-côtes ont sauvé près de 3.000 migrants dont certains se trouvaient sur des navires à la dérive, abandonnés par les passeurs.

Pour autant, l'hiver et le mauvais temps n'ont pas découragé ces candidats à l’immigration clandestine vers l’Europe. En 2014, ils étaient plus de 170.000 à débarquer en Italie.

L'information reprise dans cet article provient de l'AFP