Apple a colmaté les brèches de l'iPhone exposées par Wikileaks

Apple a indiquéavoir déjà colmaté les brèches de sécurité de ses appareils révélées par Wikileaks et exploitées par la CIA tandis que Samsung a dit se pencher "urgemment" sur la question.

"Notre analyse première indique que la plupart des problématiques soulevées ont déjà été résolues dans la dernière version (du système d'exploitation) iOS", assure la marque à la pomme dans un courriel.

WikiLeaks a publié mardi près de 9.000 documents présentés comme provenant de la CIA et révélant que les smartphones et les télévisions connectées pouvaient être utilisés pour espionner leurs utilisateurs.

"Nous allons continuer à travailler afin de résoudre rapidement toute vulnérabilité identifiée" poursuit Apple, rappelant exhorter régulièrement les utilisateurs de ses produits à télécharger, à chaque fois que ça leur est proposé, la nouvelle version d'iOS.

Celle-ci répare généralement les failles de sécurité de la version précédente, affirme le groupe.

Samsung a pour sa part indiqué à l'AFP examiner "urgemment" le contenu des révélations de Wikileaks.

"Protéger la vie privée de nos clients et la sécurité de nos appareils sont une priorité", explique le groupe sud-coréen.

Selon Wikileaks, ces documents montrent que l'agence de renseignement a élaboré plus d'un millier de programmes malveillants, virus, chevaux de Troie et autres logiciels pouvant infiltrer et prendre le contrôle d'appareils électroniques.

Ces programmes ont pris pour cible des iPhone, des systèmes fonctionnant sous Android (Google) -qui serait toujours utilisé par Donald Trump-, le populaire Microsoft ou encore les télévisions connectées de Samsung, pour les transformer en appareils d'écoute à l'insu de leurs utilisateurs, affirme encore WikiLeaks.

En piratant les smartphones, relève le site, la CIA parviendrait ainsi à contourner les protections par cryptage d'applications à succès comme WhatsApp, Signal, Telegram, Weibo ou encore Confide, en captant les communications avant qu'elles ne soient cryptées.

Avec AFP