Trump affirme que sa mise en garde à Pyongyang n'était "peut-être pas assez dure"

Le président Trump signe le décret sur les monuments nationaux et leurs préservations, à Washington DC, le 26 avril 2017.

Le président des Etats-Unis Donald Trump a défendu jeudi avec énergie sa formule controversée de mise en garde à la Corée du Nord, à qui il a promis "le feu et la colère", estimant qu'elle n'était "peut-être pas assez dure".

"Il est grand temps que quelqu'un parle haut et fort pour les habitants de notre pays et les habitants d'autres pays", a-t-il déclaré depuis son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances.

Interrogé sur d'éventuelles frappes préventives visant la Corée du Nord pour contrer le développement de ses programmes nucléaire et balistique, le président américain s'est refusé à tout commentaire.

"Nous ne nous exprimons pas là-dessus. Je ne le fais jamais (...) Nous verrons ce qui se passera", a-t-il dit, mettant une nouvelle fois en garde le régime de Pyongyang.

"Si la Corée du Nord fait quoi que ce soit - ne serait-ce qu'en songeant à attaquer des gens que noos aimons, ou nos alliés, ou nous - ils devront vraiment s'inquiéter", a-t-il martelé.

"Et ils devraient être très très inquiets car des choses qu'ils n'avaient jamais cru possible leur arriveront", a-t-il ajouté.

Réaffirmant que la Chine, principal partenaire économique de Pyongyang, pouvait "faire beaucoup plus" pour mettre la pression sur la régime de Kim Jong-Un, le président américain a affiché son optimisme sur ce front. "Je pense que la Chine fera beaucoup plus (...) Ils savent ce que j'en pense. Cela ne va pas continuer comme ça", a-t-il affirmé.

Pyongyang a présenté jeudi son projet détaillé pour tirer une salve de quatre missiles au-dessus du Japon vers le territoire américain de Guam, dans le Pacifique.

Ce plan visant un avant-poste stratégique des forces américaines sur la route de l'Asie, constituera "un avertissement crucial aux Etats-Unis", a prévenu la Corée du Nord. Cet avertissement fait suite à un tweet menaçant du chef de la Maison Blanche affirmant que l'arsenal nucléaire américain était "plus fort et plus puissant que jamais".

Avec AFP