"Notre précédente décision après le premier décret de Trump est toujours en vigueur. Nous n'avons pas besoin de prendre une nouvelle décision", a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht-Ravanchi, cité par l'agence Isna.
Fin janvier, Téhéran avait qualifié le précédent décret du président Trump d'"insultant" et de "honteux" et avait décidé d'appliquer le principe de réciprocité en n'accordant plus de visas aux ressortissants américains.
Donald Trump a signé lundi un nouveau décret interdisant pendant 90 jours l'entrée des Etats-Unis aux ressortissants de six pays musulmans, décret amendé en vue de passer l'obstacle de la justice et d'éviter le tollé mondial de sa première version.
Principaux amendements par rapport au décret du 27 janvier, bloqué par la justice fédérale : l'Irak ne fait plus partie des pays dont les ressortissants ne pourront plus entrer aux Etats-Unis, et les résidents permanents ("cartes vertes") ainsi que les détenteurs de visas sont explicitement protégés.
Plus d'un million d'Iraniens vivent aux Etats-Unis et environ 35.000 s'y sont rendus avec un visa en 2015.
Depuis l'investiture de M. Trump le 20 janvier, le ton n'a cessé de monter entre Washington et Téhéran, dont les relations diplomatiques ont été interrompues peu après la révolution islamique de 1979 et l'occupation de l'ambassade américaine à Téhéran.
Avec AFP