M. Weiner, 52 ans, a admis en sanglotant avoir échangé des sextos avec une fille âgée d'alors 15 ans entre janvier et mars 2016. Sa femme Huma Abedin, une proche conseillère d'Hillary Clinton, était en pleine campagne présidentielle.
De tels échanges constituent un délit appelé "transfert de contenu obscène à un mineur".
"Je sais que c'était moralement répréhensible et illégal", a déclaré, la voix brisée, Anthony Weiner, devant la juge fédérale de Manhattan Loretta Preska. "J'ai une maladie mais je n'ai pas d'excuse", a-t-il ajouté.
En acceptant de plaider coupable, Weiner évite le procès et devrait bénéficier d'une peine plus clémente. Le juge devrait arrêter sa sentence le 8 septembre.
Il a été mis en liberté moyennant une caution de 150.000 dollars et un suivi médical.
M. Weiner, qui fut un temps favori pour remporter la mairie de New York, a défrayé la chronique new-yorkaise des mois durant avec ses sextos et autres échanges à connotation sexuelle avec des femmes parfois mineures sur Twitter et internet.
La chute de cet homme politique, longtemps en couple avec une protégée d'Hillary Clinton, Huma Abedin, a été une vraie saga aux multiples rebondissements.
Il démissionne du Congrès en juin 2011 après un premier scandale révélant ses échanges, sur Twitter, de messages à caractère sexuel avec plusieurs femmes.
Mais il fait des excuses publiques, promet de changer, et a un premier enfant avec Huma Abedin. Et réussit à rebondir en devenant le candidat favori pour la mairie de New York lors de la campagne 2013 pour succéder à Michael Bloomberg.
Mais rapidement, de nouvelles informations émergent sur de nouveaux échanges lubriques. Sa campagne pour la mairie est plombée: il finira cinquième, très loin derrière Bill de Blasio, vainqueur.
Après l'avoir soutenu des mois durant, Huma Abedin annonce en août 2016 qu'elle le quitte, après la publication de nouvelles photos compromettantes de lui, leur fils endormi à ses côtés.
Le nom d'Anthony Weiner réapparait à l'automne dans le cadre de l'enquête du FBI sur le scandale du serveur personnel qu'utilisait Hillary Clinton pour échanger des emails alors qu'elle était secrétaire d'Etat.
Avec AFP