Selon une étude de l'Université Quinnipiac, après quatre semaines au pouvoir, seulement 38% des électeurs estiment que Donald Trump fait du bon travail, contre 55% qui désapprouvent son action.
Ces chiffres sont inédits aussi tôt dans un mandat présidentiel.
Pire pour la Maison Blanche, 63% des électeurs disent que le milliardaire new-yorkais n'est pas assez pondéré, et 55% ne le pensent pas honnête.
Pour n'importe quel homme politique traditionnel, de tels chiffre seraient absolument catastrophiques et pousseraient même ses alliés politiques à prendre leurs distances.
Beaucoup à Washington pensent déjà aux élections législatives de 2018, qui seront un vrai test pour les élus républicains en poste. Ce scrutin de mi-mandat est souvent perçu comme une sorte de référendum sur les actions du président et les démocrates rêvent d'ores et déjà de reprendre 24 sièges et le contrôle de la Chambre des représentants. Un tel scénario marquerait un sérieux coup d'arrêt à l'agenda politique de Donald Trump.
Les élus républicains sont ainsi pris en tenaille entre un président impopulaire et l'opprobre du grand public. Mais s'ils s'opposent au président ils ne sont pas à l'abri d'un tweet cinglant du magnat de l'immobilier, et au pire ils pourraient même voir un candidat trumpiste tenter de leur barrer la route aux prochaines élections.
A ce titre, un autre sondage publié mercredi, du Pew Research Center, montre que les électeurs républicains restent toujours disposés à soutenir Donald Trump en cas de conflit avec les élus du parti au Congrès.
"Un peu plus de la moitié des républicains et de ceux qui se disent proches du parti (52%) affirment que si M. Trump et les leaders républicains au Congrès sont en désaccord sur un sujet, ils seraient davantage enclins à faire confiance à M. Trump", note le Pew Center.
A l'inverse, "environ un tiers (34%) disent qu'ils feraient confiance aux leaders républicains en cas de désaccord avec le président", ajoute-t-il.
Avec AFP