"Depuis le premier jour, notre objectif d'un point de vue budgétaire est +aucune surprise+", a expliqué Casey Wasserman, le président de LA 2024.
"Notre projet offre stabilité et risque minimum pour la ville de Los Angeles et le mouvement olympique", a-t-il ajouté.
Pour parvenir à l'équilibre de son budget et suivre les directives du Comité international olympique (CIO), désireux de freiner les dérives budgétaires des dernières années, LA 2024 a fait le choix de ne pas construire de Village olympique et d'utiliser des infrastructures sportives déjà existantes, 85% étant déjà en place.
Le poste de dépenses le plus important, estimé à 1,1 milliards de dollars, concerne les installations sportives, que ce soit pour leur modernisation ou la location et l'installation de structures provisoires.
Les dépenses pour la modernisation des infrastructures de transport ont déjà été budgétées et prises en charge précédemment par les autorités locales, qui avaient prévu, avant même le dépôt de la candidature de Los Angeles, de dépenser 88 milliards de dollars pour les routes, transports en commun et l'aéroport international de la métropole californienne.
En termes de recettes, LA 2024 table sur 1,93 milliards de dollars provenant du sponsoring, 1,47 milliards de billetterie et 1,3 milliards de dollars provenant du CIO au titre de la redistribution des droits TV et des partenariats.
"Les habitants de Los Angeles et la famille olympique peuvent être assurés que le budget publié ce jour reflète réellement le coût d'organisation des JO-2024", a insisté le maire de la ville, Eric Garcetti.
Le budget de LA 2024 comporte un fond de contingence, ou de réserve, pour financer les éventuels imprévus, de 491,9 millions de dollars, soit 10,2% du coût total.
Los Angeles est en concurrence avec Budapest et Paris pour l'organisation des JO-2024 et la ville hôte sera désignée en septembre 2017 à Lima.
Avec AFP