Dans son dernier rapport sur la transparence, qui s'arrête au 31 décembre 2017, Twitter a indiqué avoir supprimé 274.460 comptes entre juillet et décembre 2017 en raison "de violations liées à l'apologie du terrorisme", et 1,143 million depuis le 1er août 2015.
Ce chiffre représente une baisse de 8,4% par rapport à la période précédente, qui avait déjà connu une baisse.
>> Lire aussi : Internet : cinq sites bloqués pour apologie du terrorisme en France
"Nous continuons à voir les effets positifs et significatifs d'années de travail afin de faire de notre site un lieu indésirable pour ceux qui cherchent à faire l'apologie du terrorism, avec comme résultat que ce type d'activité disparaît de plus en plus de Twitter," a expliqué le réseau dans un communiqué.
Pour ces six derniers mois, 93% des comptes supprimés ont été "signalés par des outils internes", contre 0,2% demandés par le gouvernement, et que 74% d'entre eux ont été supprimés avant leur premier message, a précisé Twitter.
Twitter a accru ses efforts ces derniers mois pour lutter contre les contenus radicaux et les propos haineux, sous la pression croissante notamment des Etats-Unis et de l'Europe, tout en essayant de protéger la liberté d'expression sur sa plateforme.
>> Lire aussi : Les attaques filmées en direct, défi majeur pour les réseaux sociaux
Mais, "avec le vote de nouvelles législations et les discussions actuelles sur les régulations qui ont lieu dans le monde concernant l'avenir du discours public sur internet, nous voyons un effet potentiellement dissuasif sur la liberté d'expression", s'inquiète Twitter dans son rapport.
Il cite une étude de l'ONG de défense des libertés Human Rights Watch qui suggère que "les gouvernements autour du monde tentent de plus en plus de restreindre la parole sur internet en forçant les réseaux sociaux à jouer le rôle de censeurs".
Avec AFP