Les États-Unis interdiront l'entrée à la plupart des voyageurs en provenance de huit pays d'Afrique australe à partir de lundi, selon un décret signé par le président Joe Biden vendredi donc copie est parvenue à VOA Afrique.
L'interdiction d'entrée intervient après des décisions similaires prises dans plusieurs pays d'Europe, d'Asie et du Moyen Orient. Elle fait suite à la découverte d'un nouveau variant du coronavirus en Afrique du Sud.
Baptisé Omicron par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nouveau variant suscite des inquiétudes, selon les experts.
L'interdiction d'entrée aux États-Unis s'applique à l'Afrique du Sud, au Botswana, au Zimbabwe, à la Namibie, au Lesotho, à l'Eswatini, au Mozambique et au Malawi.
La plupart des ressortissants étrangers qui ont séjourné dans ces pays au cours des 14 jours précédents ne seront pas autorisés à entrer sur le territoire américain.
Ces restrictions de voyage n'interdisent pas les vols et ne s'appliquent pas aux citoyens américains et aux résidents permanents légaux des États-Unis.
Les diplomates, les employés des organismes internationaux comme la Banque mondiale, l'ONU et le Fonds monétaire international, sont exemptés.
Quand Biden indexait Trump
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement américain impose une interdiction de voyager en raison de préoccupations liées au coronavirus.
En 2020, le président de l'époque, Donald Trump, avait imposé une interdiction d'entrer à la Chine, pays où le coronavirus avait été découvert pour la première fois.
À l'époque, Joe Biden, qui était candidat de l'opposition à la présidence, avait suggéré dans un tweet que la décision de M. Trump était motivée par "l'hystérie, la xénophobie et l'alarmisme".
Aucun cas du variant Omicron n'a été identifié aux États-Unis à ce jour, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
Les États-Unis pourraient ajouter d'autres pays à la liste des restrictions si le variant se propage en dehors de l'Afrique australe, a déclaré un haut responsable de l'administration Biden, cité par l'agence de presse Reuters.
Avec Reuters.