Au Tchad, une rencontre interministérielle pour l’opérationnalisation de la brigade mixte dans la zone Cemac s’est tenue à N’Djamena. Les responsables gouvernementaux et autres acteurs stratégiques de la Cemac ont finalisé les modalités de la mise en place de cette brigade communautaire.
Décidé en juin dernier à Bangui, la brigade mixte de la zone Cemac vise à accélérer le processus d’intégration qui est plombé depuis des années par la difficulté d’adopter les textes relatifs à la libre circulation des biens et des personnes. Cette brigade communautaire inter Etat qui sera constituée des démembrements des 6 pays membres aura également pour mission de rendre fluide les transits et les commerces.
Mongo Ngabo Seli, commissaire chargé du développement du marché de la commission Cemac cite pour preuve les commerces intracommunautaires dans la zone Cemac, qui ont un taux entre 3 et 5% alors que dans les autres communautés économiques régionales d’Afrique, le taux de commerces intracommunautaires est bien souvent au déçu de 20%.
A l’origine de cette situation déplorable mais qu’eux précise-t-il, des nombreuses pratiques anormales dont un nombre excessivement élevé des barrière routière, 124 au total sur le corridor N’Djamena-Douala, des barrière non tarifaires et d’abus divers dont sont victimes les citoyens communautaires des différents axes routiers reliant les Etats membres.
Contrairement aux autres communautés régionales, la Cemac rencontre d’énormes difficultés pour la finalisation de son processus d’intégration à cause des multiples tracasseries que subissent les opérateurs économiques emprunter le corridor N’Djamena-Douala et les autres axes routiers de la sous-région a reconnu le ministre tchadien en charge de la sécurité publique Mahamat Charfadine Margui.
"Ces tracasseries sont souvent occasionnées par les fonctionnaires de force de défense et de sécurité en poste dans les frontières en violation des textes nationaux et surtout des directives communautaires", a-t-il déclaré.
Lire aussi : Le rédacteur-en-chef du principal site d'information tchadien a été libéré En tant que chef du département de la sécurité publique, il s’engage résolument à tout mettre en œuvre pour trouver rapidement une issue favorable qui ternissent l’image des forces de défense et de sécurité.
Pour Robert Wilson, commissaire divisionnaire et directeur de la coopération policière et de la libre circulation dans la zone, cette va s’atteler à éliminer les pratiques anormales identifiées dans les corridors pour non seulement accomplir pleinement l’intégration des pays membres mais aussi améliorer les activités de transports afin de redynamiser les échanges dans la sous-région.
"Il y a énormément des tracasseries tout le long de route et que cela a une incidence sur l’économie de la région et même au niveau du citoyen ordinaire qui n’a pas la possibilité de pouvoir bénéficier pleinement de ce droit", a déploré le ministre tchadien de la Sécurité publique.
Et donc ajoute-t-il, cette brigade vient justement fluidifier la circulation et le commerce, relever le taux des échanges intra commerciaux entre les pays. Elle ne va pas manipuler les ressources mais elle vient plutôt redynamiser l’économie en donnant la possibilité aux commerçants de faire des bonnes affaires dans n’importe quel pays au sein de la communauté, a-t-il conclut.
Lire aussi : Les autorités tchadiennes s’attellent à la modernisation du secteur minier Cette brigade doit être opérationnelle à partir du 1er semestre de 2025 et sera placée sous l’autorité du secrétariat permanent du comité des chefs de la police d’Afrique centrale.
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A l’origine de cette situation déplorable mais qu’eux précise-t-il, des nombreuses pratiques anormales dont un nombre excessivement élevé des barrière routière, 124 au total sur le corridor N’Djamena-Douala, des barrière non tarifaires et d’abus divers dont sont victimes les citoyens communautaires des différents axes routiers reliant les Etats membres.
Contrairement aux autres communautés régionales, la Cemac rencontre d’énormes difficultés pour la finalisation de son processus d’intégration à cause des multiples tracasseries que subissent les opérateurs économiques emprunter le corridor N’Djamena-Douala et les autres axes routiers de la sous-région a reconnu le ministre tchadien en charge de la sécurité publique Mahamat Charfadine Margui.
"Ces tracasseries sont souvent occasionnées par les fonctionnaires de force de défense et de sécurité en poste dans les frontières en violation des textes nationaux et surtout des directives communautaires", a-t-il déclaré.
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Pour Robert Wilson, commissaire divisionnaire et directeur de la coopération policière et de la libre circulation dans la zone, cette va s’atteler à éliminer les pratiques anormales identifiées dans les corridors pour non seulement accomplir pleinement l’intégration des pays membres mais aussi améliorer les activités de transports afin de redynamiser les échanges dans la sous-région.
"Il y a énormément des tracasseries tout le long de route et que cela a une incidence sur l’économie de la région et même au niveau du citoyen ordinaire qui n’a pas la possibilité de pouvoir bénéficier pleinement de ce droit", a déploré le ministre tchadien de la Sécurité publique.
Et donc ajoute-t-il, cette brigade vient justement fluidifier la circulation et le commerce, relever le taux des échanges intra commerciaux entre les pays. Elle ne va pas manipuler les ressources mais elle vient plutôt redynamiser l’économie en donnant la possibilité aux commerçants de faire des bonnes affaires dans n’importe quel pays au sein de la communauté, a-t-il conclut.
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